ALEXIS HEDOUIN
PARCOURS
Alexis se forme à la danse dès ses 13 ans. Il participe à la recréation de Jours étranges de Dominique Bagouet parallèlement à sa formation au conservatoire de Rennes. Alexis intègre ensuite l’école du Ballet du Nord - CCN de Roubaix. Il est interprète pour des projets les plus variés, tels que Le rouge et le noir de Emmanuel Gat (MontpellierDanse 16) et 10 000 Gestes de Boris Charmatz. Il reprend également depuis juin 2017 différents rôles de pièces de Boris Charmatz.
Avec HEJ HEJ TAK
Alexis est interprète de Tout va bien. Tout va bien aller maintenant. et de Cohérence des Inconnus.
Il propose diverses formes dansées au cours de formes In situ.
Il développe sa propre recherche chorégraphique à l'occasion de cartes blanches in situ de la compagnie et en créant Howl Blast, une performance dansée autour de l'univers du métal.
CE QU'IL EN DIT
"J’ai commencé la danse à l’âge de 13 ans et pourtant la passion m’est venue plus tard. Après 8 ans de football, ce qui m’a avant tout attiré dans la danse, c’est son côté physique et énergique. Le coté sportif finalement.
Puis c’est dans l’année de mes 15 ans que j’ai commencé à aller voir, dans le cadre de la spécialité danse au lycée, des spectacles de danse “contemporaine”, car jusque là, je pratiquais la danse modern-jazz dans l’association de ma petite ville de campagne bretonne. C’est à partir de là que je me suis attaché au côté artistique de la danse. Les premiers spectacles m’ayant marqué ont souvent été des spectacles que j’appellerais aujourd’hui “facile”; non pas que celui-ci est facile à réaliser ou à interpréter; mais “facile” dans le sens que je décris comme étant,“un spectacle allant dans le sens du spectateur”. En outre, un spectacle qui plaît aisément même aux spectateurs les moins avisés, par son côté spectaculaire, esthétique ou par son thème abordé.
Puis, au fil des spectacles certains sont devenus de plus en plus étranges, gênants ou trop abstraits pour moi! Maintenant, c’est l’aspect de la danse contemporaine qui me touche le plus! Le presque rien, l’abstraction, mais aussi la prise de risque du chorégraphe et/ou des interprètes. La danse contemporaine, je la comparerait à la musique trash du métal, ce n’est pas à la première écoute qu’on l’apprécie...mais plutôt en l’écoutant régulièrement et en comprenant tout les petits détails auxquels on ne faisait pas attention auparavant parce qu’on ne voulait pas ou on ne comprenait pas les codes.
Cependant, je reste attaché à cette part de moi enfantine qui regarde le spectacle pour être diverti. Car le spectacle se doit selon moi, même s’il est abstrait; raconter, faire ressentir ou amener à un imaginaire le spectateur. Et donc, être pensé consciemment ou inconsciemment, “pour” le spectateur. C’est comme un tableau, il est fait pour être partagé, sinon le spectacle n’est plus. Mais c’est aussi cette limite qui m’intéresse beaucoup aujourd’hui.
C’est d’ailleurs pour ça que j’aime tout autant un spectacle de cirque, un spectacle Jan Fabresque, une pièce de théâtre ou encore un match de football(ou n’importe quel autre sport). Car le point commun de tout ça, c’est le mouvement. Et selon moi le mouvement qu’il se veut artistique ou non, grand ou petit, il est esthétique et donc spectaculaire (dans le sens du spectacle)."
Alexis Hédouin, novembre 2018
" Les Univers artistiques qui me questionnent:
- Sfumato de Rachid Ouramdame
- Octopus de Phillippe Decouflé
- Scala de Yohann Bourgeois
- Enfant de Boris Charmatz
- Tragédie d’Olivier Dubois
- What does the bodie not remember de Wim
Vandekeybus
- Projet de la matière d’Odile Duboc
De manières plus générale, le travail de:
Rachid Ouramdane, Christian Rizzo, Phillipe Decouflé, Anne Theresa de Keersmaeker, Emanuel Gat, Olivier Dubois, Jan Martens, Yohann Bourgeois, Wim Vandekeybus, Boris Charmatz, Jerome Bel, Dominique Bagouet, Odile Duboc, Daniel Linehan, Maud Lepladec,
Sidi Larbi Cherkaoui, Pina Baush, Dimitris Papaioannou, Jan Fabre, Peeping tom, Arthur Nauzyciel